Nous n’aimons pas toujours nos semblables, nos frères, ceux qui vivent selon des mœurs collectives, un régime social et politique qui se rapprochent des notre. 

Le ‘’civilisme’’ illustré par la culture politique colombienne est l’Autre de la violence, il l’endigue relativement. 

Il se différencie du populisme, cette plaie de l’Amérique latine ou encore cette ‘’grande supercherie’’ selon l’expression de Guy Hervet:

‘’Régime’’ est pris ici au sens d’ensemble politique et sociétal, les deux composantes, le système politique d’un cote, la société de l’autre , étant distingues même si elles sont intriquées dans la réalité, surtout dans une Colombie qui a connu, et continue à un moindre degré de connaitre, une violence de groupe armes que le pouvoir central n’a pas encore éliminés.

On peut l’affirmer plus encore du Venezuela ou le pouvoir central Chaviste est directement à l’origine d’une décomposition politique, social et économique aigue.

Comparaison ne rend pas raison, mais permet de voir à quel point, dans le cas qui nous occupe, la Colombie s’est améliorée tandis que le Venezuela s’est abime, depuis plus de dix ans, dans une situation dont il mettra des années a se rétablir voir des des générations. 

Le nœud de l’affaire, en effet, n’est pas qu’économique, mais il est d’abord mental, sans doute spirituel ou, ou plus simplement il relève d’une culture politique qui n’a pas grand-chose a voir dans ces deux pays: 

le Venezuela, sous la houlette chaviste, a diffusé une idéologie de l’intolérance , de la violence verbale et physique (cette doublé violence plongeant ses racines immédiates dans la parole et le geste de Hugo Chavez lui-même) par l’ostracisme de ceux qui ne Font pas partie de la tribu officielle.

La Colombie, de son cote a su continuée à cultiver sa civilité, sa politesse, son inquiétude juridique (même lorsque l’application des lois est parfois aléatoire), bref son civilisme.