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30 JAN.2014

Aventure en Amazonie

Leticia, Puerto narino et la reserve naturel

Aventure en Amazonie

Par définition une aventure est une entreprise au résultat incertain et pour la plupart des aventuriers en Amazonie cet univers mystérieux et inconnu qu’est la forêt primaire semble effectivement livrer totalement aux hasards des dangers qui guettent le novice. 

La forêt vierge n’est cependant  pas hostile à l’homme, elle n’est qu’indifférente et ce qui peut semblé être une prise de risques incroyablement téméraire n’est souvent en fait qu’une promenade pour qui connait les règles à suivre.

L’apprentissage est relativement simple et se fait en partit par des explications en partit par l’exemple.

En à peine plus d’une semaine les monstres qui empêchaient  les nouveaux arrivant de dormir, deviennent des animaux presque familiers. 

Les caïmans et les piranhas sont traités comme des connaissances proches, ce qui est d’ailleurs le cas.

Les araignées tarentules ne provoquent plus de cris d’effrois et même les anguilles électriques pouvant envoyer des décharges de huit cent volt ne sont plus considérées comme des monstres aquatiques mais de simple curiosités. 

Le seul vrai danger en forêt comme d’ailleurs en ville, c’est la méconnaissance de ce qu’il faut faire et surtout ne pas faire. 

Même manger n’est pas un si grand problèmes en forêt pour qui connait. 

Certes, nous apportons de la viande dans des glacières mais au bout de quatre jours il n’y a plus de glace donc plus de viande et si on veut manger d’autres protéines que celles contenus dans les haricots secs il faut se mettre à  la pêche avec c’est propre risque dont le plus important est au décrochage de l’hameçon.

Le piranha noir est un poisson pouvant atteindre une taille respectable allant jusqu’à quatre kilos et doter de dents redoutables aiguisés en lames de rasoir.

Il faut décrocher le poisson avec une pince et ainsi éviter d’approcher ces doigts sous peine de risquer un devoir de couture d’urgence

Le perro est un prédateur aux dents impressionnantes qui n’attaque heureusement pas l’homme, normalement…, mais il faut également faire très attention en le décrochant de la ligne.

Le tucunaré, est un magnifique poisson dont les différentes espèces représentes des variations de couleur allant de l’orange au rouge et dont la saveur et la texture font penser au saumon, c’est aussi le poisson réputé le meilleur d’Amazonie car en plus de sa saveur délicate il n’a pas une seule arrête.

Le cucha est un poison qui mange les algues sur les rochers où il s’accroche avec sa bouche en forme de ventouse, c’est un poisson tout caparaçonné dont ont lèvent les filets pour les préparer.

La chaire est ferme et fait un peu pensé à la lote, sa particularité est qu’on ne le pêche pas à la ligne mais qu’ont le cherchent sous les plateformes rocheuses pour le chasser à la machette.

De très nombreuses autres sortes de poissons peuvent être attrapées, dont le dorado qui atteint la plupart du temps les trente kilos ou le pirarucu le plus grand poisson d’eau douce au monde dont certains exemplaires peuvent dépassés les trois cents kilos.

Plusieurs fleuves et rivières de la zone centrale du bassin amazonien se prêtent bien à une aventure de deux semaines.

Le principe est assez rustique des véhicules apportent les barques, le matériel et toutes la nourriture pour l’aventure et reviennent chercher les survivants deux semaine plus tard et deux cent kilomètres plus loin.

Il faut deux heures de bateau pour naviguer de leticia jusqu’au rio Loretoyacu et autant au retour après l’aventure dans la jungle.

Les déplacements se font sur l’eau en suivant une rivière, car la plupart du temps la marche en forêt est très difficile et nécessite une machette partit pour se frayer un chemin et partit pour marquer son passage pour éviter de se perdre.

Bien entendu l’expédition a toujours un GPS spécial de haute sensibilité pouvant fonctionner sous les arbres.

La navigation n’est pas toujours aussi simple qu’on le voudrait bien car le cours du fleuve Amazone suit des failles dans le plateau graisseux amazonien et les fonts rocheux provoquent des courants tumultueux transformés en vagues écumantes et les franchir est un mélange prenant de crainte et d’excitation.

Le rythme est donc d’une journée de navigation pour une journée de repos promenade dans la forêt ou pêche en rivière.

Cette aventure amazonienne ne nécessite pas d’effort particulièrement intense pour qui ne veut pas en faire car pour une équipe de huit participants il y a six personnes de l’encadrement qui s’occupent de tout.

Mais les actifs ne sont pas écartés car même en dehors d’une aide pour franchir les passages difficiles il est prévu des marches en forêt pour tenter de trouver les animaux terrestres comme le tapir ou le pécari ou d’identifier les arbres utiles à la survit en forêt.

Bien entendu les organisateurs fournissent les tentes et le mobilier du campement comme les chaises en toiles, tables, couverts et le matériel de cuisine, les participants ne sont pas sollicités pour participer aux petites corvées ménagères mais peuvent donner un coup de main pour plier les tentes car cela se fait le matin à chaque départ de navigation et le temps gagné en début de matinée se retrouve le soir pour prendre l’apéro.

Il est d’ailleurs recommander aux français d’apporter pastis, saucissons ou mieux encore jambons secs pour ces séances apéritives presque sacrées.

Deux semaine peuvent paraitre une longue durée au milieu de la forêt mais en fait le temps passe remarquablement vite et dès  que les premières craintes sont effacées, en général en moins de deux jours, le séjour devient très relaxant et déstressant.

De temps en temps des rencontres inopinées se font avec un capibara, le plus grand rongeur au monde ou une troupe de loutres géantes venu protester pour l’envahissement de leur territoire.

Le nombre de papillon de différentes espèces est totalement incroyable formant des nuages de couleurs volants autour de nous, il y en a tellement que très rapidement ont fini par oublier cette variété et cette abondance incroyable.

Il y a également profusion d’oiseau mais ils sont relativement difficile à observer car très farouches et difficile à approcher,

Le livre de référence d’identification est systématiquement là malgré son poids assez imposant à porter en plus de tout le matériel, mais c’est une nécessiter tellement les espèces différentes sont nombreuses et les jumelles sont obligatoires.

Les meilleurs moments sont probablement lorsqu’ont laissent la barque dériver moteur coupé au milieu de la jungle bruyante tandis que les toucans et les aras passent d’une rives à l’autre au-dessus de nos têtes.

Finalement en revenant à la civilisation ont fini par se dire qu’il y a un peu de paradis dans cet enfer vert.

 

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